L’hyperactivité vésicale est un trouble urologique fréquent, affectant la qualité de vie des patients. Découvrez comment les thérapies numériques (DTx) s’intègrent dans la prise en charge de cette pathologie et contribuent à améliorer le quotidien des patients.
L’hyperactivité vésicale (HAV) est une pathologie dont la symptomatologie inclut l’urgenturie (envie soudaine d’uriner), la pollakiurie (envie fréquente d’uriner), la nycturie (envie nocturne) pouvant parfois être associée à de l’incontinence urinaire.
Cette pathologie peut avoir différentes causes : traitement médicamenteux, causes neurologiques ou fonctionnelles, intervention chirurgicale…
Selon European Urology, ce trouble urologique touche environ 10,2 % des hommes et 16,8 % des femmes tous âges confondus, ce qui met en évidence une importante hétérogénéité au sein de la population affectée.
Christian Temml, Stefan Heidler, Anton Ponholzer, Stephan Madersbacher, Prevalence of the Overactive Bladder Syndrome by Applying the International Continence Society Definition,
European Urology, Volume 48, Issue 4,2005, Pages 622-627,ISSN 0302-2838,
https://doi.org/10.1016/j.eururo.2005.04.026.
La prise en compte des cofacteurs et des comorbidités est donc essentielle dans le choix du traitement de l'hyperactivité vésicale (HAV), car ils peuvent influencer les manifestations de la maladie et la tolérance aux traitements. Ils sont donc à considérer avant de faire un choix de traitement.
Selon UroFrance, le traitement de première intention repose sur la rééducation et / ou la mise en place de règles hygiéno-diététiques incluant : la régulation hydrique, les mictions programmées, la thérapie cognitivo-comportementale et les manœuvres de diversion de l'urgenturie.
En seconde ligne, on retrouve les traitements médicamenteux par anticholinergiques par exemple. Néanmoins il est important de noter que ces traitements comportent des effets secondaires à considérer et un rapport coût / efficacité qui présente une problématique notable (source : UroFrance, voir ci-dessus).
En cas d'échec de ces différentes approches, une chirurgie d'agrandissement vésical peut être proposée en dernier recours.
Plusieurs thérapies numériques marquées CE ont aujourd’hui démontré leur efficacité clinique mais ne sont pas encore disponibles en France :
Le mode d'action de ces thérapies numériques repose sur plusieurs aspects clés :
Un plan d'action personnalisé est élaboré pour chaque patient, et un soutien psychologique peut également être intégré.
Avec AppThera, nous identifions les thérapies numériques validées cliniquement et facilitons leur prescription et délivrance aux patients. Vous avez des questions ou des remarques ? Contactez-nous !